Les grandes batailles se préparent à l’avance. Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani est incontestablement conscient de cet adage, alors que son mandat de 5 ans à la tête du pays expirera d’ici 2024, avec un résultat globalement positif mais en deçà des attentes des mauritaniens toujours impatients des grandes réformes et de l’Etat de droit dans toute sa portée juridique, économique et sociale.
Ne pouvant miser sur un bilan à mi-parcours décrié par de grands pans de la Mauritanie, le président Ould Ghazouani s’est, semble-t-il, engagé dans des actions préélectorales sans en révéler réellement la vocation.
Bien de preuves corroborent cet empressement de l’homme fort de Nouakchott de s’investir, par mains interposées, dès à présent sur la scène politique, notamment en capitalisant son statut de président, pour être au meilleur de sa forme et espérer rempiler un second mandat, à la présidentielle de 2024.
C’est sans doute dans le cadre de ce souci et de cette course contre la montre dans laquelle il faut se lancer sans tarder, qu’il a ressuscité, une fois n’est pas coutume le projet du dialogue politique et tenu à ce que toutes les forces politiques y soient impliquées dont même des partis qui n’ont pas encore leur récépissé d’autorisation.
En atteste, à titre d’exemple le parti frondeur et dissident de Messaoud Ould Boulkheir l’APP, lequel, aux abonnés absents à la réunion préliminaire de la commission préparatoire des concertations nationales, s’est vu approcher par les canaux relevant du Président de la République pour être présent aux réunions suivantes.
Cet activisme préélectoral trouve aussi son illustration parfaite dans la dynamique sans précédent qui caractérise ces derniers temps l’administration de l’amont en aval, du ministre au Wali, pour donner au service public ses lettres de noblesse et susciter la confiance du citoyen dans l’Etat.
Dans sans doute dans la logique de ce calcul politique, que l’ancien Directeur du Cabinet du Président Ould Ghazouani, Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine avait été nommé récemment au poste de ministre de l’intérieur et de la décentralisation du gouvernement III de l’homme fort de Nouakchott.
Ce qui a conduit certains à s’interroger quel secret et quelle coïncidence se cachent derrière cette nomination, si ce n’est pas de mettre au jour le Département ministériel le plus impliqué dans l’organisation voire même du sort des élections législatives, municipales, régionales et présidentielles.
D’ailleurs, ledit ministre a bien annoncé le timing préélectoral sans trop entrer dans les détails, hier lundi 25 avril courant, à l’occasion de visites effectuées à l’agence nationale du registre de la population et des titres sécurisés.
La Mauritanie se dirige vers de nouvelles échéances qui doivent être bien organisées, avait-il affirmé, disant que les services assurés par l’agence des titres sécurisés constituent la première condition d’accès à d’autres prestations.
L’administrateur directeur général de l’Agence, M. Ahmed Ould Mokhtar Ould Bouceif, avait présenté au cours de cette visite, un certain nombre de suggestions pratiques visant à surmonter toutes les difficultés susceptibles de limiter l’efficacité de l’agence y compris l’organisation d’une campagne nationale de sensibilisation pour le renouvellement des cartes d’identité nationales.
senalioune
Ne pouvant miser sur un bilan à mi-parcours décrié par de grands pans de la Mauritanie, le président Ould Ghazouani s’est, semble-t-il, engagé dans des actions préélectorales sans en révéler réellement la vocation.
Bien de preuves corroborent cet empressement de l’homme fort de Nouakchott de s’investir, par mains interposées, dès à présent sur la scène politique, notamment en capitalisant son statut de président, pour être au meilleur de sa forme et espérer rempiler un second mandat, à la présidentielle de 2024.
C’est sans doute dans le cadre de ce souci et de cette course contre la montre dans laquelle il faut se lancer sans tarder, qu’il a ressuscité, une fois n’est pas coutume le projet du dialogue politique et tenu à ce que toutes les forces politiques y soient impliquées dont même des partis qui n’ont pas encore leur récépissé d’autorisation.
En atteste, à titre d’exemple le parti frondeur et dissident de Messaoud Ould Boulkheir l’APP, lequel, aux abonnés absents à la réunion préliminaire de la commission préparatoire des concertations nationales, s’est vu approcher par les canaux relevant du Président de la République pour être présent aux réunions suivantes.
Cet activisme préélectoral trouve aussi son illustration parfaite dans la dynamique sans précédent qui caractérise ces derniers temps l’administration de l’amont en aval, du ministre au Wali, pour donner au service public ses lettres de noblesse et susciter la confiance du citoyen dans l’Etat.
Dans sans doute dans la logique de ce calcul politique, que l’ancien Directeur du Cabinet du Président Ould Ghazouani, Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine avait été nommé récemment au poste de ministre de l’intérieur et de la décentralisation du gouvernement III de l’homme fort de Nouakchott.
Ce qui a conduit certains à s’interroger quel secret et quelle coïncidence se cachent derrière cette nomination, si ce n’est pas de mettre au jour le Département ministériel le plus impliqué dans l’organisation voire même du sort des élections législatives, municipales, régionales et présidentielles.
D’ailleurs, ledit ministre a bien annoncé le timing préélectoral sans trop entrer dans les détails, hier lundi 25 avril courant, à l’occasion de visites effectuées à l’agence nationale du registre de la population et des titres sécurisés.
La Mauritanie se dirige vers de nouvelles échéances qui doivent être bien organisées, avait-il affirmé, disant que les services assurés par l’agence des titres sécurisés constituent la première condition d’accès à d’autres prestations.
L’administrateur directeur général de l’Agence, M. Ahmed Ould Mokhtar Ould Bouceif, avait présenté au cours de cette visite, un certain nombre de suggestions pratiques visant à surmonter toutes les difficultés susceptibles de limiter l’efficacité de l’agence y compris l’organisation d’une campagne nationale de sensibilisation pour le renouvellement des cartes d’identité nationales.
senalioune